Préface de J. André Fortin (université Laval, Québec)

Introduction
Origine du concept • Les plantes et les champignons • Les racines • La symbiose

PARTIE I. Le point de vue du naturaliste : morphologie, diversité et distribution des différents types de mycorhizes dans le règne végétal
Les plus faciles à observer et à étudier : les ectomycorhizes
Une forme de transition : les ectendomycorhizes
Les mycorhizes arbutoïdes
Les mycorhizes monotropoïdes
Les mycorhizes orchidoïdes
Les mycorhizes éricoïdes
Une énigme : les pseudomycorhizes à endophytes bruns cloisonnés
Un type largement dominant : les endomycorhizes arbusculaires
Les symbioses fongiques avec les plantes terrestres primitives
La spécificité des associations mycorhiziennes
La symbiose mycorhizienne ; l’unité dans la diversité

PARTIE II. Le point de vue du biologiste : physiologie et écologie de la symbiose mycorhizienne
Établissement de la symbiose mycorhizienne
Dépendance des plantes vis-à-vis de la symbiose mycorhizienne
Fonctionnement de la symbiose mycorhizienne
Diversité spécifique et fonctionnelle des communautés de mycorhizes
Les réseaux mycorhiziens
Les mycorhizes et la structure du sol
Les plantes sans mycorhizes
Rôle de la symbiose mycorhizienne dans la structuration des communautés végétales
Des mycorhizes pourvoyeuses de carbone et qui fonctionnent à l’envers
Un cas particulier de mycohétérotrophie obligatoire : la germination des graines dépourvues de réserves
La symbiose mycorhizienne dans le contexte général de la rhizosphère
La symbiose mycorhizienne dans les différents types de biomes terrestres
Les mycorhizes et le changement climatique
Les bases génétiques et l’évolution de la symbiose mycorhizienne

PARTIE III. Le point de vue de l’agronome : applications pratiques des connaissances sur la symbiose mycorhizienne
La diversité de réponse des plantes à la symbiose comme base de la mycorhization contrôlée
Les bases de la sélection de symbiotes efficaces pour améliorer le rendement des cultures
Les inoculants mycorhiziens et les techniques d’inoculation
Les applications de la mycorhization contrôlée en sylviculture
Les applications en agriculture tropicale
Les applications en horticulture
Les applications en grande culture intensive
Les mycorhizes et le problème du phosphore en agriculture
Les mycorhizes, l’agroécologie et l’agriculture biologique
Les mycorhizes et la création variétale
Les mycorhizes et la phytoremédiation des sols pollués
Les mycorhizes et la production de champignons comestibles

Annexe 1. Méthodologie : comment étudie-t-on les mycorhizes ?
Les collections d’organismes • Les organismes modèles • La biologie moléculaire • La protéomique • L’imagerie microscopique • L’isotopie • Les bases de données partagées

Annexe 2. Travaux pratiques : comment observer les mycorhizes ?
Prélèvement des racines • Lavage des racines • Séparation et conditionnement des racines fines • Observation des mycorhizes présentant un manteau fongique • Traitement des racines pour visualiser les structures fongiques internes • Observation directe des structures fongiques internes • Observations sur coupe • Quantification de la colonisation mycorhizienne des racines • Extraction et observation des spores de Gloméromycètes présentes dans le sol • Deux expériences simples pour démontrer l’effet de la symbiose mycorhizienne sur la croissance des plantes