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Sciences en questions
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Le marché aux connaissances
Néolibéralisme, enseignement et recherche
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A1813
Lawrence Busch
Busch, Lawrence
Lawrence
Busch
Lawrence Busch est professeur distingué à l’université de l’État de Michigan. Il a été membre de la faculté à l’université de science et technologie, à Trondheim, Norvège, à l’université de Lancaster au Royaume-Uni, et à l’Institut de recherche pour le développement. Il a publié treize livres. Parmi eux, le plus récent est Standards : Recipes for Reality (MIT Press, 2011). Ses activités de recherches articulent notamment : l’emploi des standards dans les politiques publiques et privées, l’éducation supérieure et le rôle du néolibéralisme dans la transformation des sociétés.
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Sciences sociales, politiques, économiques
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Offre spécial été
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Réglementation, législation;Histoire et sociologie
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Sciences sociales, politiques, économiques|Réglementation, législation;Histoire et sociologie
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Offre spécial été|SCIENCE ET SOCIETE
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<p>La compétition entre les institutions, les scientifiques, les universitaires et les étudiants devient de plus en plus importante. Cet ouvrage trace les liens entre le néolibéralisme et la restructuration des universités et des instituts de recherche. Après avoir abordé les nombreuses crises auxquelles l'enseignement supérieur et la recherche doivent faire face, l’auteur montre la façon dont la version néolibérale des sciences économiques a été mise en œuvre pour modifier les moyens d'entreprendre et d’évaluer la recherche, l'enseignement et l'engagement publics. Il décrit les transformations qui s’ensuivent et leur oppose sa propre position dans ce débat complexe. Enfin, après avoir porté une attention particulière aux voies qui n'ont pas été empruntées, il conclut : pour qui et pourquoi avons-nous besoin de connaissances ? Quel genre de société future souhaitons-nous ? Comment pourrions-nous y parvenir ?</p>
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Cet ouvrage tente de tracer les liens entre le néolibéralisme et la restructuration des universités et des instituts de recherche. Après avoir observé les nombreuses crises que l'enseignement supérieur et la recherche se doivent d’affronter, l’auteur montre la façon dont la version néolibérale des sciences économiques a été mise en œuvre pour modifier les moyens d'entreprendre et d’évaluer la recherche, l'enseignement et l'engagement publics. Il décrit les transformations qui s’ensuivent et leur oppose sa propre position dans ce débat complexe. Enfin, après avoir porté une attention particulière aux voies qui n'ont pas été empruntées, il conclut : pour qui et pourquoi avons-nous besoin de connaissances ? Quel genre de société future souhaitons-nous ?
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<p><strong>Crises</strong></p><p>Changement climatique</p><p>Augmentation et volatilité accrue des prix alimentaires</p><p>Pénuries d’eau</p><p>Augmentation des coûts énergétiques</p><p>Propagation de l’obésité</p><p>Crises financières</p><p> </p><p><strong>Libéralismes et néolibéralismes</strong></p><p>La connaissance humaine est toujours limitée</p><p>Un modèle logique irréfutable peut transcender les limites de la connaissance humaine</p><p>Les institutions doivent être réformées pour s'adapter au modèle logique</p><p>La capacité des États à intervenir dans les marchés doit être limitée</p><p>La justice sociale en tant que concept et qu’ensemble de politiques est rejetée comme un mirage</p><p>L’individualité doit être reconstruite en tant qu’être isolé et entrepreneurial</p><p> </p><p><strong>Au-delà des néolibéralismes</strong></p><p>L’individualité est sociale</p><p>Chaque institution promeut certains types d’individualités et rejette les autres</p><p>Ensemble, les gens, les institutions et les choses constituent la société</p><p>Des communautés d’érudits et des collèges invisibles sont essentiels à la création du savoir</p><p>Les marchés sont des formes de gouvernance</p><p>Les citoyens instruits sont essentiels à la démocratie ; sans démocratie, la liberté est illusoire</p><p> </p><p><strong>Administration</strong></p><p>Modification du rôle et augmentation du nombre des administrateurs</p><p>Conversion des administrateurs d’universités en managers</p><p>Création de carrières administratives</p><p>Croissance des salaires des administrateurs de haut niveau</p><p>Croissance de la publicité et du marketing dans les universités et les établissements de recherche</p><p>Croissance du nombre des enseignants à temps partiel et vacataires (associés)</p><p>Remplacement des sources de soutien financier pour les universités et les établissements de recherche</p><p>Universités en chiffres</p><p> </p><p><strong>Enseignement</strong></p><p>Du public au privé</p><p>Transition du soutien public au soutien privé pour l’enseignement supérieur</p><p>MOOC (Massive Open Online Courses : cours en ligne ouvert à tous)</p><p>Déclin de l’enseignement des langues étrangères</p><p>L’enseignement comme seul moyen de maximiser le salaire</p><p>Développement des tests et standardisation des connaissances</p><p>Plagiat</p><p>Dévalorisation de l’enseignement supérieur</p><p> </p><p><strong>Recherche</strong></p><p>Comptabilisation des publications</p><p>Comptabilisation des citations</p><p>Vérification du prestige des revues</p><p>Déclassement des livres et chapitres</p><p>Course aux bourses</p><p>Fraudes plus nombreuses</p><p>Nègres et auteurs honoraires</p><p>Citations imposées par des rédacteurs de revue</p><p>Accroissement du coût des revues et monopolisation du marché par quelques éditeurs</p><p>Conflits d’intérêt dans la recherche</p><p>Modifications des droits de propriété intellectuelle</p><p> </p><p><strong>Engagement public et vulgarisation agricole</strong></p><p>Déclin du soutien public</p><p>Croissance des services privés de type vulgarisation</p><p>Un plus grand fossé entre la recherche et la vulgarisation</p><p>Déclin de la recherche d’intérêt public</p><p>Développement de panels d’experts fortement idéologiques</p><p> </p><p><strong>Conséquences</strong></p><p>L’enseignement supérieur se dégrade rapidement</p><p>La recherche est de plus en plus dominée par des buts immédiats (souvent économiques)</p><p>Augmentation de la domination de l’entreprise dans le processus de recherche</p><p>Découragement de l’innovation et de la recherche à haut risque</p><p>L’université comme machine de croissance</p><p>Universitaires isolés et solidarité organisationnelle</p><p> </p><p><strong>Nos universités et établissements de recherche peuvent-ils faire face à ces crises ?</strong></p><p>Quels types d’universités et établissements de recherche voulons-nous ?</p><p>Comment pouvons-nous appréhender les problèmes pernicieux auxquels nous sommes confrontés ?</p><p> </p><p><strong>À la recherche d’un futur perdu : quelques propositions spécifiques de changement</strong></p><p>Faire des universités et établissements de recherche des lieux (plus) sûrs</p><p>Transformer les universités et établissements de recherche en modèles de démocratie, délibération et discours</p><p>Aider à construire des sociétés plus durables</p><p>Mieux intégrer la recherche et l’enseignement</p><p>Reconnaître l’importance d’une érudition lente</p><p>Réintroduire les arts et lettres</p><p>Enseignement mutuel et vers différents publics</p><p>Se comporter différemment</p><p> </p><p><strong>Conclusion : vers un monde pluriel</strong></p>
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Lawrence Busch est professeur distingué à l’université de l’État de Michigan. Il a été membre de la faculté à l’université de science et technologie, à Trondheim, Norvège, à l’université de Lancaster au Royaume-Uni, et à l’Institut de recherche pour le développement. Il a publié treize livres. Parmi eux, le plus récent est Standards : Recipes for Reality (MIT Press, 2011). Ses activités de recherches articulent notamment : l’emploi des standards dans les politiques publiques et privées, l’éducation supérieure et le rôle du néolibéralisme dans la transformation des sociétés.
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Offre spécial été|SCIENCE ET SOCIETE
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<p>La compétition entre les institutions, les scientifiques, les universitaires et les étudiants devient de plus en plus importante. Cet ouvrage trace les liens entre le néolibéralisme et la restructuration des universités et des instituts de recherche. Après avoir abordé les nombreuses crises auxquelles l'enseignement supérieur et la recherche doivent faire face, l’auteur montre la façon dont la version néolibérale des sciences économiques a été mise en œuvre pour modifier les moyens d'entreprendre et d’évaluer la recherche, l'enseignement et l'engagement publics. Il décrit les transformations qui s’ensuivent et leur oppose sa propre position dans ce débat complexe. Enfin, après avoir porté une attention particulière aux voies qui n'ont pas été empruntées, il conclut : pour qui et pourquoi avons-nous besoin de connaissances ? Quel genre de société future souhaitons-nous ? Comment pourrions-nous y parvenir ?</p>
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Cet ouvrage tente de tracer les liens entre le néolibéralisme et la restructuration des universités et des instituts de recherche. Après avoir observé les nombreuses crises que l'enseignement supérieur et la recherche se doivent d’affronter, l’auteur montre la façon dont la version néolibérale des sciences économiques a été mise en œuvre pour modifier les moyens d'entreprendre et d’évaluer la recherche, l'enseignement et l'engagement publics. Il décrit les transformations qui s’ensuivent et leur oppose sa propre position dans ce débat complexe. Enfin, après avoir porté une attention particulière aux voies qui n'ont pas été empruntées, il conclut : pour qui et pourquoi avons-nous besoin de connaissances ? Quel genre de société future souhaitons-nous ?
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<p><strong>Crises</strong></p><p>Changement climatique</p><p>Augmentation et volatilité accrue des prix alimentaires</p><p>Pénuries d’eau</p><p>Augmentation des coûts énergétiques</p><p>Propagation de l’obésité</p><p>Crises financières</p><p> </p><p><strong>Libéralismes et néolibéralismes</strong></p><p>La connaissance humaine est toujours limitée</p><p>Un modèle logique irréfutable peut transcender les limites de la connaissance humaine</p><p>Les institutions doivent être réformées pour s'adapter au modèle logique</p><p>La capacité des États à intervenir dans les marchés doit être limitée</p><p>La justice sociale en tant que concept et qu’ensemble de politiques est rejetée comme un mirage</p><p>L’individualité doit être reconstruite en tant qu’être isolé et entrepreneurial</p><p> </p><p><strong>Au-delà des néolibéralismes</strong></p><p>L’individualité est sociale</p><p>Chaque institution promeut certains types d’individualités et rejette les autres</p><p>Ensemble, les gens, les institutions et les choses constituent la société</p><p>Des communautés d’érudits et des collèges invisibles sont essentiels à la création du savoir</p><p>Les marchés sont des formes de gouvernance</p><p>Les citoyens instruits sont essentiels à la démocratie ; sans démocratie, la liberté est illusoire</p><p> </p><p><strong>Administration</strong></p><p>Modification du rôle et augmentation du nombre des administrateurs</p><p>Conversion des administrateurs d’universités en managers</p><p>Création de carrières administratives</p><p>Croissance des salaires des administrateurs de haut niveau</p><p>Croissance de la publicité et du marketing dans les universités et les établissements de recherche</p><p>Croissance du nombre des enseignants à temps partiel et vacataires (associés)</p><p>Remplacement des sources de soutien financier pour les universités et les établissements de recherche</p><p>Universités en chiffres</p><p> </p><p><strong>Enseignement</strong></p><p>Du public au privé</p><p>Transition du soutien public au soutien privé pour l’enseignement supérieur</p><p>MOOC (Massive Open Online Courses : cours en ligne ouvert à tous)</p><p>Déclin de l’enseignement des langues étrangères</p><p>L’enseignement comme seul moyen de maximiser le salaire</p><p>Développement des tests et standardisation des connaissances</p><p>Plagiat</p><p>Dévalorisation de l’enseignement supérieur</p><p> </p><p><strong>Recherche</strong></p><p>Comptabilisation des publications</p><p>Comptabilisation des citations</p><p>Vérification du prestige des revues</p><p>Déclassement des livres et chapitres</p><p>Course aux bourses</p><p>Fraudes plus nombreuses</p><p>Nègres et auteurs honoraires</p><p>Citations imposées par des rédacteurs de revue</p><p>Accroissement du coût des revues et monopolisation du marché par quelques éditeurs</p><p>Conflits d’intérêt dans la recherche</p><p>Modifications des droits de propriété intellectuelle</p><p> </p><p><strong>Engagement public et vulgarisation agricole</strong></p><p>Déclin du soutien public</p><p>Croissance des services privés de type vulgarisation</p><p>Un plus grand fossé entre la recherche et la vulgarisation</p><p>Déclin de la recherche d’intérêt public</p><p>Développement de panels d’experts fortement idéologiques</p><p> </p><p><strong>Conséquences</strong></p><p>L’enseignement supérieur se dégrade rapidement</p><p>La recherche est de plus en plus dominée par des buts immédiats (souvent économiques)</p><p>Augmentation de la domination de l’entreprise dans le processus de recherche</p><p>Découragement de l’innovation et de la recherche à haut risque</p><p>L’université comme machine de croissance</p><p>Universitaires isolés et solidarité organisationnelle</p><p> </p><p><strong>Nos universités et établissements de recherche peuvent-ils faire face à ces crises ?</strong></p><p>Quels types d’universités et établissements de recherche voulons-nous ?</p><p>Comment pouvons-nous appréhender les problèmes pernicieux auxquels nous sommes confrontés ?</p><p> </p><p><strong>À la recherche d’un futur perdu : quelques propositions spécifiques de changement</strong></p><p>Faire des universités et établissements de recherche des lieux (plus) sûrs</p><p>Transformer les universités et établissements de recherche en modèles de démocratie, délibération et discours</p><p>Aider à construire des sociétés plus durables</p><p>Mieux intégrer la recherche et l’enseignement</p><p>Reconnaître l’importance d’une érudition lente</p><p>Réintroduire les arts et lettres</p><p>Enseignement mutuel et vers différents publics</p><p>Se comporter différemment</p><p> </p><p><strong>Conclusion : vers un monde pluriel</strong></p>
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Lawrence Busch est professeur distingué à l’université de l’État de Michigan. Il a été membre de la faculté à l’université de science et technologie, à Trondheim, Norvège, à l’université de Lancaster au Royaume-Uni, et à l’Institut de recherche pour le développement. Il a publié treize livres. Parmi eux, le plus récent est Standards : Recipes for Reality (MIT Press, 2011). Ses activités de recherches articulent notamment : l’emploi des standards dans les politiques publiques et privées, l’éducation supérieure et le rôle du néolibéralisme dans la transformation des sociétés.
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<p>La compétition entre les institutions, les scientifiques, les universitaires et les étudiants devient de plus en plus importante. Cet ouvrage trace les liens entre le néolibéralisme et la restructuration des universités et des instituts de recherche. Après avoir abordé les nombreuses crises auxquelles l'enseignement supérieur et la recherche doivent faire face, l’auteur montre la façon dont la version néolibérale des sciences économiques a été mise en œuvre pour modifier les moyens d'entreprendre et d’évaluer la recherche, l'enseignement et l'engagement publics. Il décrit les transformations qui s’ensuivent et leur oppose sa propre position dans ce débat complexe. Enfin, après avoir porté une attention particulière aux voies qui n'ont pas été empruntées, il conclut : pour qui et pourquoi avons-nous besoin de connaissances ? Quel genre de société future souhaitons-nous ? Comment pourrions-nous y parvenir ?</p>
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Cet ouvrage tente de tracer les liens entre le néolibéralisme et la restructuration des universités et des instituts de recherche. Après avoir observé les nombreuses crises que l'enseignement supérieur et la recherche se doivent d’affronter, l’auteur montre la façon dont la version néolibérale des sciences économiques a été mise en œuvre pour modifier les moyens d'entreprendre et d’évaluer la recherche, l'enseignement et l'engagement publics. Il décrit les transformations qui s’ensuivent et leur oppose sa propre position dans ce débat complexe. Enfin, après avoir porté une attention particulière aux voies qui n'ont pas été empruntées, il conclut : pour qui et pourquoi avons-nous besoin de connaissances ? Quel genre de société future souhaitons-nous ?
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<p><strong>Crises</strong></p><p>Changement climatique</p><p>Augmentation et volatilité accrue des prix alimentaires</p><p>Pénuries d’eau</p><p>Augmentation des coûts énergétiques</p><p>Propagation de l’obésité</p><p>Crises financières</p><p> </p><p><strong>Libéralismes et néolibéralismes</strong></p><p>La connaissance humaine est toujours limitée</p><p>Un modèle logique irréfutable peut transcender les limites de la connaissance humaine</p><p>Les institutions doivent être réformées pour s'adapter au modèle logique</p><p>La capacité des États à intervenir dans les marchés doit être limitée</p><p>La justice sociale en tant que concept et qu’ensemble de politiques est rejetée comme un mirage</p><p>L’individualité doit être reconstruite en tant qu’être isolé et entrepreneurial</p><p> </p><p><strong>Au-delà des néolibéralismes</strong></p><p>L’individualité est sociale</p><p>Chaque institution promeut certains types d’individualités et rejette les autres</p><p>Ensemble, les gens, les institutions et les choses constituent la société</p><p>Des communautés d’érudits et des collèges invisibles sont essentiels à la création du savoir</p><p>Les marchés sont des formes de gouvernance</p><p>Les citoyens instruits sont essentiels à la démocratie ; sans démocratie, la liberté est illusoire</p><p> </p><p><strong>Administration</strong></p><p>Modification du rôle et augmentation du nombre des administrateurs</p><p>Conversion des administrateurs d’universités en managers</p><p>Création de carrières administratives</p><p>Croissance des salaires des administrateurs de haut niveau</p><p>Croissance de la publicité et du marketing dans les universités et les établissements de recherche</p><p>Croissance du nombre des enseignants à temps partiel et vacataires (associés)</p><p>Remplacement des sources de soutien financier pour les universités et les établissements de recherche</p><p>Universités en chiffres</p><p> </p><p><strong>Enseignement</strong></p><p>Du public au privé</p><p>Transition du soutien public au soutien privé pour l’enseignement supérieur</p><p>MOOC (Massive Open Online Courses : cours en ligne ouvert à tous)</p><p>Déclin de l’enseignement des langues étrangères</p><p>L’enseignement comme seul moyen de maximiser le salaire</p><p>Développement des tests et standardisation des connaissances</p><p>Plagiat</p><p>Dévalorisation de l’enseignement supérieur</p><p> </p><p><strong>Recherche</strong></p><p>Comptabilisation des publications</p><p>Comptabilisation des citations</p><p>Vérification du prestige des revues</p><p>Déclassement des livres et chapitres</p><p>Course aux bourses</p><p>Fraudes plus nombreuses</p><p>Nègres et auteurs honoraires</p><p>Citations imposées par des rédacteurs de revue</p><p>Accroissement du coût des revues et monopolisation du marché par quelques éditeurs</p><p>Conflits d’intérêt dans la recherche</p><p>Modifications des droits de propriété intellectuelle</p><p> </p><p><strong>Engagement public et vulgarisation agricole</strong></p><p>Déclin du soutien public</p><p>Croissance des services privés de type vulgarisation</p><p>Un plus grand fossé entre la recherche et la vulgarisation</p><p>Déclin de la recherche d’intérêt public</p><p>Développement de panels d’experts fortement idéologiques</p><p> </p><p><strong>Conséquences</strong></p><p>L’enseignement supérieur se dégrade rapidement</p><p>La recherche est de plus en plus dominée par des buts immédiats (souvent économiques)</p><p>Augmentation de la domination de l’entreprise dans le processus de recherche</p><p>Découragement de l’innovation et de la recherche à haut risque</p><p>L’université comme machine de croissance</p><p>Universitaires isolés et solidarité organisationnelle</p><p> </p><p><strong>Nos universités et établissements de recherche peuvent-ils faire face à ces crises ?</strong></p><p>Quels types d’universités et établissements de recherche voulons-nous ?</p><p>Comment pouvons-nous appréhender les problèmes pernicieux auxquels nous sommes confrontés ?</p><p> </p><p><strong>À la recherche d’un futur perdu : quelques propositions spécifiques de changement</strong></p><p>Faire des universités et établissements de recherche des lieux (plus) sûrs</p><p>Transformer les universités et établissements de recherche en modèles de démocratie, délibération et discours</p><p>Aider à construire des sociétés plus durables</p><p>Mieux intégrer la recherche et l’enseignement</p><p>Reconnaître l’importance d’une érudition lente</p><p>Réintroduire les arts et lettres</p><p>Enseignement mutuel et vers différents publics</p><p>Se comporter différemment</p><p> </p><p><strong>Conclusion : vers un monde pluriel</strong></p>
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