En 2016, l’agence Santé publique France a dressé la toute première carte des concentrations moyennes annuelles de PM2,5, ces particules fines préoccupantes pour leur capacité à pénétrer profondément les poumons.

Elle s’est appuyée sur les données de surveillance de la qualité de l’air obtenues par les associations agréées, les Aasqa. Comme l’on peut s’y attendre, les grandes agglomérations, comme la région parisienne et l’axe Lyon-Marseille, enregistrent des taux élevés en PM2,5, issus surtout du trafic routier. Mais il serait faux de croire que les zones moins urbaines sont épargnées : l’Étang de Berre (dans les Bouches-du-Rhône), l’Est de la France, la Normandie subissent la forte présence industrielle. Pour respirer un bon bol d’air toute l’année, mieux vaut vivre loin des grandes villes, sur le littoral ou mieux en montagne : en Auvergne, dans les Pyrénées et les Alpes, la densité de population est faible et donc le niveau de PM2,5 aussi. Toutefois, n’oublions pas qu’il demeure des exceptions comme la vallée de l’Arve, au pied du mont Blanc, très polluée en PM2,5 l’hiver à cause du chauffage au bois mais aussi du trafic intense des camions qui montent vers le tunnel du mont Blanc.