Beaucoup d’insectes ont un comportement policé quand ils souhaitents’accoupler. Ils manifestent leur désir par un comportement de cour trèsstéréotypé.
Chez le grillon, il existe trois chants différents. Le plusbruyant, entendu jusqu’à 50 m, est un chant d’appel. Le mâle se placeà l’entrée de son terrier et stridule pour attirer une femelle. Si lafemelle s’approche, le mâle change de vocabulaire sonore et exécuteun chant de cour destiné à la convaincre d’accepter un accouplement.Le troisième chant, agressif, est utilisé lors des confrontations entremâles rivaux. Chaque individu ne produit qu’une seule note, plus oumoins haute et dépendante de son poids. Les gros mâles, en principe lesplus sexys, car présentant des caractères génétiques de robustesse appréciésdes femelles, ont une hauteur de chant plus riche en basses fréquences.Les femelles y sont sensibles et se dirigeront vers eux.
Chez le grillon, il existe trois chants différents. Le plusbruyant, entendu jusqu’à 50 m, est un chant d’appel. Le mâle se placeà l’entrée de son terrier et stridule pour attirer une femelle. Si lafemelle s’approche, le mâle change de vocabulaire sonore et exécuteun chant de cour destiné à la convaincre d’accepter un accouplement.Le troisième chant, agressif, est utilisé lors des confrontations entremâles rivaux. Chaque individu ne produit qu’une seule note, plus oumoins haute et dépendante de son poids. Les gros mâles, en principe lesplus sexys, car présentant des caractères génétiques de robustesse appréciésdes femelles, ont une hauteur de chant plus riche en basses fréquences.Les femelles y sont sensibles et se dirigeront vers eux.
Pour convaincre une femelle, un cadeau peut être plus efficace qu’une sérénade.Ces cadeaux prennent le plus souvent la forme d’une offrande alimentaire. Les panorpes, les mouches-scorpions, sont d’inoffensifsinsectes pour l’homme malgré leur rostre peu engageant etleur appareil reproducteur mâle imitant le dard des scorpions.Les mâles capturent en vol des proies, desdiptères surtout, en ciblant les plus grosses. Celles-ciferont office de cadeau, avec à la clé l’assurance d’êtreaccepté par la femelle. Elle dégustera le présent alimentairependant que le mâle copule. La durée de l’accouplement estproportionnelle à la taille de la proie offerte, l’idéal étantd’offrir une proie permettant un accouplement d’une duréede 20 minutes, le temps nécessaire à la transmission du lotcomplet de spermatozoïdes. Puis le mâle récupère le restedu cadeau avant de repartir vers d’autres aventures. Pastrès élégant, mais il n’y a pas de pertes ! C’est très adaptatif,car fécondées et nourries, les femelles ne chassentplus : de l’énergie acquise sans effort et en évitant le risqued’être victime d’un prédateur pendant la chasse. Tout le monde y gagne.