Dans le domaine de l’innovation et de la reconversion de structures architecturaleset techniques contemporaines innovantes et translucides en lieux dédiés auvivant, la ville de Montréal est représentative avec deux exemples, la Biosphère etle Biodôme.

Dans le domaine de l’innovation et de la reconversion de structures architecturaleset techniques contemporaines innovantes et translucides en lieux dédiés auvivant, la ville de Montréal est représentative avec deux exemples, la Biosphère etle Biodôme.

L’expérience la plus globale utilisant une serre fut celle lancée à la fin desannées 1980 aux États-Unis, dans le désert de l’Arizona. Elle s’appuyait sur lespossibilités de maîtrise de construction et de régulation du climat interne d’uneserre. Ce projet portait le nom de « Biosphère 2 ». L’objectif initial était de créer,sous forme de dôme transparent d’une superficie de 12 700 m², un lieu totalementsans contact avec le monde extérieur afin d’évaluer la faisabilité d’unsystème écologique artificiel clos, et ce dans le cadre d’une éventuelle installationspatiale sur la Lune ou sur Mars. La structure, construite entre 1987 et 1991,accueille une première expérience qui doit se dérouler sur deux années (1992-1993). Elle sera interrompue à cause d’unebaisse continue du taux d’oxygène (0,5 % parmois) à l’intérieur de l’enceinte, ayant desconséquences sur la vie des plantes maissurtout des hommes et femmes qui vivaientdans la serre. Une seconde expérimentationest lancée en 1994 et ne dure que six moissuite à des différends entre les participants.Aucune de ces deux expérimentations n’iradonc jusqu’au bout. Néanmoins, restait ensuspens la cause de la raréfaction de la teneuren oxygène. Une réponse a été donnée : lephénomène était dû à une vie bactériennefortement consommatrice d’oxygène, qui s’était développée dans les 30 000 tonnes de terre végétale introduite et quin’avait pas encore trouvé son équilibre biologique.